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RENOUVELLEMENT DES MEMBRES DU CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION (CSAC) DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Institution d’appui à la démocratie, la Haute Autorité des Médias (HAM) est l’instance nationale de régulation des médias en République Démocratique du Congo, conformément à l’article 155 de la Constitution de la transition. Ayant fini avec cette transition, la RDC s’est enfin dotée du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) qui a succédé à la HAM afin de mieux promouvoir et protéger la liberté de la presse conformément au prescrit de la loi et des règles déontologiques pour la consolidation de la democratie. Ayant alors pris la pleine mesure de la situation, le Président Joseph KABILA KABANGE a alors, par ordonnance n°11/054 du 12 août 2011, investi quinze personnalités en qualité de membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) de la République Démocratique du Congo.

Aux termes de l’article 1er de cette ordonnance, " sont investis en qualité de membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication" Mesdames Maguy MAYELA KINKELA, Pétronille MUSAKA SALA, Chantal KANYIMBO MANIONGO et Messieurs Primo MIKAMBILWA, Célestin LUBOYA NVIDIE, Jean Chrétien EKAMBO DUASENGE, Octave KAMBALE JUAKALI, François ATUFUKA MBUNZE GALUNG, Jean Bosco BAHALA, Christophe Tito NDOMBI KAMAKULUAKIDIKO, Alain NKOY NSASIES, Jean-Pierre EALE, LWEMBA LU MASANGA, Thaddée ONOKOKO et Gaudens BANZA TIEFOLO. Subséquemment à cette ordonnance et conformément à la Loi N°11/001 du 10 janvier 2011 portant composition, attributions et fonctionnement du CSAC, ces personnalités ont tenu, le 26 septembre 2011, une session extraordinaire de l’Assemblée plénière du CSAC consacrée à la mise en place du Bureau définitif du Conseil et à la désignation des présidents des commissions permanentes et présidée par M. Onokoko Thadée, assurant les prérogatives de président du comité provisoire. Ainsi, au terme des concertations, le Bureau du CSA est présidé par l’Abbé Bahala Jean-Bosco. Il est secondé de M. Alain Nkoy, Mme Chantal Kanyimbo, MM. Lwemba lu Masanga et Onokoko Thadée, respectivement vice-président, rapporteur, rapporteur-adjoint et questeur. Dans le bureau du CSAC, on retrouve cinq personnes. Je suis venu de la radiodiffusion. J’ai, en fait, été élu par mes pairs des radios communautaires et plébiscité par la radio publique (RTNC) ainsi que par les radios commerciales. Le Vice-président du bureau, Alain Nkoy, est venu de la presse écrite. Mme Chantal Kanyimbo, le rapporteur, est venu de la télévision et aussi de l’Union nationale de la presse du Congo qu’elle présidait. Le rapporteur adjoint du bureau, Me Luemba, est venu de l’Ordre des avocats. Quant au questeur, Monsieur Onokoko, il vient de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo. C’est donc un bureau composé en partie des professionnels des médias et, d’autre part, des membres de la Société civile. Quant aux commissions permanentes, leur présidence revient à Musaka Sala Pétronille en ce qui concerne la commission juridique, Banza Tiefolo Gaudens pour le compte de la commission technique et Ndombi Tito pour la commission socio-économique. Rappelons que le CSAC est composé de personnalités venant de plusieurs horizons : 1 délégué de la Présidence, 2 du Sénat, 2 de l’Assemblée nationale, 1 du Conseil supérieur de la magistrature, 1 du Gouvernement, 1 de l’Ordre des avocats, 1 de l’Association nationale des parents d’élèves. 3 membres sont venus du monde des médias (la radiodiffusion, la télévision, la publicité) et 2 personnes de l’association de défense des droits des journalistes. Juste après son élection, le nouveau Président du CSAC a promis de s’investir pour l’émergence en RDC d’une presse d’excellence par la qualité de son travail. En effet, deuxième institution d’accompagnement à la démocratie après la CENI (Commission électorale nationale indépendante), le CSAC remplace la Haute autorité des médias (HAM) avec pour tâches principales d’assurer l’objectivité, la neutralité et l’impartialité de l’information pendant la période de précampagne et de campagne électorale. C’est dire que, tout comme au Cameroun où Mgr Joseph BEFE ATEBA préside aux destinées du CNC, c’est sur un prélat que s’est porté le choix de ses pairs pour diriger le CSAC. Prêtre catholique de l'archevêché de Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), l’Abbé Bahala Jean-Bosco était, depuis 2006, président de la Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC) qui a remplacé l’Association des radios communautaires du Congo (ARCO). Et c’est à ce titre qu’il a été présenté comme candidat venant du monde de la radiodiffusion. Sous sa direction, la Fédération était composée de 230 radios communautaires membres. Mais il a dû démissionner de ses fonctions parce que la loi exige qu’on n’appartienne plus à une corporation de presse quand on entre au CSAC. C’est donc à ce communicant voire ce communicologue qu’il revient de faire briller l’astre du CSAC au firmament des Instances de régulation de la communication.

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